24h avant... mais avant quoi ?
Toujours pas de nouvelles d’Isabelle, j’ai flippé tout le week-end. Si l’accouchement avait commencé, je n’aurais pas su quoi faire, elle ne m’avait pas encore donné son accord, j’aurais jamais osé l’appeler.
Mais là ça va mieux, beaucoup mieux, je viens de l’avoir à 18h30, elle est d’accord, elle m’a même dit qu’elle était flattée de cette confiance qu’on lui accordait. C’est bon, Manon, tout est fin prêt, j’ai doublé les doses d’huile d’onagre, je m’envoie toujours un litre de tisane de framboisier par jour, on a fait la méthode italienne hier et mon ballon est devenu mon siège favori… Tu peux venir quand tu veux !
Il serait temps d’ailleurs, j’arrive pratiquement plus à aligner trois pas dans la rue sans qu’une crampe aux ligaments ne me plie en deux. Les gens me regardent avec des yeux ronds et apeurés, comme si j’allais accoucher dans la rue ! J’avais pas connu ça pour Clément, mais je confirme : c’est éprouvant une fin de grossesse, surtout quand Manon est engagée comme elle est engagée, j’ai continuellement l’impression de l’avoir entre les jambes.
Et puis il me faut à peu près un quart d’heure pour me retourner dans mon lit, baleine ou cachalot, entre les deux mon cœur balance…
Clément s’est pris une méga-gamelle, il est tombé du canapé m
on pauvre loup, le bruit que sa tête a fait en cognant le parquet brrrr… ça me fait mal rien que d’y penser…
Un gros câlin, une jolie bosse… et la gamelle était déjà oubliée : c’est un warrior mon loulou !
Notre copine Véronique m’a demandée si j’étais prête à me séparer de Clément pendant le séjour à la mater. Rien que d’y penser, j’ai un nœud dans la gorge. J’ai dû lui répondre un truc du style « Non j’ai pas envie de le laisser, c’est pour ça que si ça se finit à la maison, c’est pas plus mal ! » Elle m’a regardé avec de grands yeux « Tu veux accoucher à la maison ? » « Mais non, je disais ça comme ça, avec un antécédent de césarienne faut pas rêver, on me laissera jamais accoucher à la maison ! »
Si j’avais su à ce moment-là ce qui allait se passer 24 heures plus tard…
Mais là ça va mieux, beaucoup mieux, je viens de l’avoir à 18h30, elle est d’accord, elle m’a même dit qu’elle était flattée de cette confiance qu’on lui accordait. C’est bon, Manon, tout est fin prêt, j’ai doublé les doses d’huile d’onagre, je m’envoie toujours un litre de tisane de framboisier par jour, on a fait la méthode italienne hier et mon ballon est devenu mon siège favori… Tu peux venir quand tu veux !
Il serait temps d’ailleurs, j’arrive pratiquement plus à aligner trois pas dans la rue sans qu’une crampe aux ligaments ne me plie en deux. Les gens me regardent avec des yeux ronds et apeurés, comme si j’allais accoucher dans la rue ! J’avais pas connu ça pour Clément, mais je confirme : c’est éprouvant une fin de grossesse, surtout quand Manon est engagée comme elle est engagée, j’ai continuellement l’impression de l’avoir entre les jambes.
Et puis il me faut à peu près un quart d’heure pour me retourner dans mon lit, baleine ou cachalot, entre les deux mon cœur balance…
Clément s’est pris une méga-gamelle, il est tombé du canapé m
on pauvre loup, le bruit que sa tête a fait en cognant le parquet brrrr… ça me fait mal rien que d’y penser…Un gros câlin, une jolie bosse… et la gamelle était déjà oubliée : c’est un warrior mon loulou !
Notre copine Véronique m’a demandée si j’étais prête à me séparer de Clément pendant le séjour à la mater. Rien que d’y penser, j’ai un nœud dans la gorge. J’ai dû lui répondre un truc du style « Non j’ai pas envie de le laisser, c’est pour ça que si ça se finit à la maison, c’est pas plus mal ! » Elle m’a regardé avec de grands yeux « Tu veux accoucher à la maison ? » « Mais non, je disais ça comme ça, avec un antécédent de césarienne faut pas rêver, on me laissera jamais accoucher à la maison ! »
Si j’avais su à ce moment-là ce qui allait se passer 24 heures plus tard…